CLIN D’ŒIL

Manonegra ou se colorier la main.

Enfin, rien à voir avec la conception d'un trophée.

CURIOSITÉ

Gitte Schäfer (née en 1972 à Stuttgart) a engagé une observation attentive de l’effet du temps sur les objets produits, diffusés, oubliés, resurgis, en imaginant des sculptures qui semblent tout à la fois hors d’âge et d’une étonnante proximité. On peut associer dans un premier temps l’œuvre de Gitte Schäfer à la liberté de l’enfance, celle du jeu, de l’intuition et de l’émerveillement. Loin de toute naïveté cependant, l’artiste joue des multiples références artistiques et de la familiarité des éléments, pour nous emmener dans un univers très singulier et étrangement décalé.

GODIN dans Solutions Sociales

« Les récompenses méritées, les décorations, les distinctions, les compliments, les grades, la publicité des actes et des mérites et les récréations organisées, sont les moyens d’émulation et d’entraînement dont on se sert pour remplacer la férule. » Lors des deux fêtes, un temps important est consacré aux remises de récompenses. La plupart des matières enseignées sont récompensées, et de par ce fait l’ensemble des enfants sont valorisés. Seront distribués, des livres, des « fournitures scolaires » ou artistiques (peinture ou musique par exemple) mais aussi des produits d’hygiène ! En ce qui concerne les adultes, les ouvriers sont chargés d’élire eux même les travailleurs les plus méritants. Le talent est ici récompensé ! Notons que Godin a expérimenté ce système « d’auto évaluation » pour les enfants dans le cadre des activités au jardin d’agrément.

DÉFINITION

Un trophée est une marque de l'accomplissement d'une action particulière. Généralement, le trophée est une récompense remise au vainqueur d'une épreuve (notamment dans le sport). Le trophée peut également être une preuve arrachée au vaincu, que le vainqueur garde comme marque de son acte. 

Le terme de trophée dérive du latin trophaeum, altération de tropaeum. Ce terme fait référence à une coutume indo-européenne qui consistait à suspendre sur une place publique des objets pris sur un champ de bataille, pour commémorer la victoire. Ainsi, selon Jules César, les gaulois vainqueurs suspendaient les cadavres des vaincus, en armes sur des pieux.  On retrouve ce terme en grec ancien, τρόπαιον où il désignait un monument célébrant une victoire à l'emplacement de celle-ci. Le terme τρόπαιος se traduisant par « qui fait tourner, qui met en fuite » et τροπη signifie « tour, changement de direction, fuite, déroute »